mardi 17 avril 2007
Photos sur l'ilet Chancel
La journée en Kayak
Puis nous sommes remontés sur les kayaks pour aller sur une autre partie de l'ilet, ou il ya une petite plage. Nous avons pris l'apéro dans l'eau et ensuite pique-niqué. Puis baignade à volonté. Théo et Juliette se sont éclaté tous les 2. Louka avait encore peur de l'eau. mais je ne lui ait pas posé de question et je l'ai pris dans mes bras direction la mer. En fait il a adoré, l'eau était vraiment tiède, il y avait pied et s'est amusé comme un petit fou !
Puis Eddy est parti seul en Kayak de l'autre côté de l'ilet. Moi, Carole, rapha, Alex, théo , Clara et Nina sommes partis à pied rejoindre Eddy de l'autre côté de l'ilet. Nous avons croisé des cabris sauvage. Les garçons et Clara sont descendu par la falaise et ont fait tout le tour de l'ilet à la nage, il y avait certains endroits ou ils avaient pied. Autrement Eddy portait Clara et théo dans ses bras. Théo est revenu ravie de cette super experience, il avait le sourire jusqu'aux oreilles d'avoir fait un truc aussi incroyable ! et pendant ce temps là Carole, moi et Nina sommes restées brûler au soleil, ils ne nous avaient pas dit qu'ils partaient à la nage.... on était pas tres contente de faire le retour a pied, mais bon on l'a fait Grrrrrrrrrrr arrivé sur la plage de l'ilet, nous avons découvert Gilbert rouge comme un ecrevisse il s'est endormi au soleil....... un vrai parisien c'est lui qui le dit !
puis retour vers pointe savane, Le kayak Gilbert Rolande Théo et louka ont pris un p'tit 1/4 d'heure d'avance, mais Rapha , Nina et moi les avons dépassés. Une fois arrivé à pointe savane, Nathalie nous a offert planteur et jus. Ensuite direction Le François avec arrêt à la pharmacie pour acheter de la biaphine pour Gilbert, puis nous sommes partis à Cap Est chez Carole pour tous nous doucher et faire une soirée pizza.
La distillerie DE PAZ
Après déjeuner nous sommes partis visiter la rhumerie De Paz. C'est splendide, a voir absolument !
Nous avons donc vu la roue à eau qui amène l'eau du volcan, puis la distillerie, le musée, la case à eau, les jardins, et pour finir une petite dégustation !!!
Saint-Pierre était, avant 1902, la capitale
de la Martinique surnommée "le petit Paris des Antilles". On y dénombrait 30 000 Habitants.
On comptait une douzaine de sociétés rhumières et une bonne quinzaine de rhumeries qui fabriquaient
jusqu'à 10 000 litres de rhum par jour.
Nous sommes le 8 Mai 1902. Le réveil du volcan est fulgurant.
En quelques minutes, une nuée ardente gigantesque s'élève dans les airs et anéantit toute vie dans la ville
et jusqu'aux bateaux mouillés dans la rade. La malheureuse famille Depaz disparaît dans cette catastrophe, à l'exception de
Victor Depaz alors jeune étudiant résidant à Bordeaux où il fait ses études à l'école de Saint-Genés.
Il apprend la terrible nouvelle par le cablogramme.
Ses études terminées, orphelin et ruiné, Victor Depaz revient à St Pierre
à l'habitation Périnelle où il est né en 1886, berceau de son enfance et tombeau de toute sa famille.
Devant ce paysage bouleversé, couvert de ruines et de cendres au pied de la majestueuse Montagne Pelée
à laquelle le rattachent tant de souvenirs face à la mer des Caraïbes, une certitude s'impose à lui : il étaitarrivé au terme de son voyage.
Victor Depaz rachète à la famille d'Aurigny les 521 hectares en friche de l'Habitation Pécou et, à la date symbolique
du 8 Mai 1917, il met en route la distillerie qu'il a fait construire pour broyer la canne qu'il remet en culture
sur les flancs de la Montagne Pelée.
Il entreprend la construction du "Château".
Celui-ci sera la réplique de la demeure des Jésuites de Périnelle , où il a passé son enfance et tel qu'il en garde le souvenir.
Il s'y installe avec sa femme et ses huit enfants en 1923. Il en aura onze en tout.
Le rhum Depaz obtient sa première médaille à l'exposition de Marseille de 1922.
D'autres suivront sous peu, en 1927 et en 1931.
La réputation de qualité du rhum Depaz se construit d'année en année sous la houlette des fils de Victor :
Henri Depaz d'abord, puis à partir de 1986 son frère jumeau André.
En 1989, André Depaz s'associe avec le groupe familial Bordelais Bardinet,
client de longue date de la Distillerie Depaz, et poursuit avec lui, et plus tard avec celui du nouveau propriétaire
"La Martiniquaise" l'œuvre initié part Victor Depaz.
Saint Pierre et la Pelé
Au moment de l'éruption, Cyparis, un ouvrier de 27 ans, était enfermé seul dans une cellule de la prison pour avoir participé à une bagarre dans un bar. Sa cellule n'avait pas de fenêtre, ventilée par une simple ouverture sur la face cachée au volcan.
4 jours plus tard, une équipe de secours entendit ses plaintes et le délivra. Bien que horriblement brûlé, il survécut et put décrire l'évènement. Selon lui, l'éruption eut lieu à l'heure du petit-déjeuner ce jour là, il faisait alors très sombre. De l'air chaud se mélangeait aux fines cendres. Un moment d'intense chaleur a duré très peu de temps, mais assez pour brûler profondément ses mains, ses bras, ses jambes, et son dos, mais ses vêtements ne prirent pas feu et il ne respira pas l'air brûlant.
Risquant la peine de mort pour meurtre, il fut pardonné et rejoint le cirque "Barnum & Bailey's", traversa les USA et racontant les horreurs de l'éruption et devient célèbre comme, "l'homme qui a vécu le jour du jugement dernier" ou "l'homme le plus merveilleux au monde". En temps qu'élément du "plus grand spectacle au monde " de "Barnum and Bailey's", il fut le premier noir célèbre dans le Show-Biz durant la ségrégation.
Les deux autres survivants auraient été Léon Compère -Léandre, cordonnier, et Havivra Da Ifrile, une petite fille.
Au retour un arrêt à la plage du Carbet puis magnifique couché de soleil. Au retour nous nous sommes arrêtés dîner à Didier chez Alain, Thérèse et Manon, nous avons délicieusement mangé libanais, Thérèse est libanaise et sa cuisine est formidable !!!! purée d'aubergine à l'huile d'olive, fèves, salade fatouche, poulet etc.... un pur moment de bonheur !
Les anses d'Arlets et Anse Dufour
Pendant ce temps, Rolande, Gilbert théo et Louka ont passé la matinée chez Alain et thèrèse, et ils sont partis passer l'après-midi aux salines.